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Identification des sources de phosphore dans les tributaires du lac Lovering

 

Contexte :

La Société de Conservation du Lac Lovering (SCLL) a, pour but principal depuis 50 ans, d’assurer la protection de la qualité de l’eau du lac et de ses tributaires.

La SCLL désire déterminer la provenance des écarts par rapport aux recommandations dans le but d’en identifier les causes potentielles. Le programme d’échantillonnage de la SCLL de chaque année est articulé en conséquence.

Programme d’échantillonnage :

Ce programme, basé sur les résultats des années passées, permet de déterminer la possibilité de mettre en place des interventions aux endroits problématiques dans le but de diminuer l’apport de ces éléments dans le lac Lovering.

 

Le calendrier d’échantillonnage découle d’un examen de l’historique des dépassements au cours des dernières années. Suivant cet examen, la Société de conservation du lac Lovering procède donc chaque année entre la mi-avril et la fin de l’automne:

  • à quelques (trois ou quatre) sessions d’échantillonnage en tenant compte des épisodes de pluies abondantes (débit régulier et important du volume d’eau nécessaire), au cours de l’été. Les échantillonnages sont prévus à l’embouchure et à la source des tributaires simultanément. Les tributaires retenus pour ce volet varient d’une année à l’autre.

  • en 2018, une étude particulière a été réalisée, soit des échantillonnages ont été faits à quatre sessions d’échantillonnage en relation avec l’épandage de fumier afin de valider la possibilité d’une source supplémentaire de phosphore provenant de l’épandage. Les échantillonnages étaient prévus suivant les quatre épandages durant l’année (après une pluie suivant chaque épandage). Les tributaires retenus pour ce volet sont Robert et des Tourterelles. Un site supplémentaire, le ruisseau Roy (où aucun épandage n’est prévu) a aussi été échantillonné dont les résultats d’analyse ont servi de référence pour la validation.

  • Tous les échantillonnages sont analysés par les laboratoires Environex de Sherbrooke.

 

Résultats :

Les résultats des analyses sont consignés dans un tableau disponible pour consultation au début de chaque année. Leur étude permettra alors de déterminer s’il y a des endroits sources de phosphore problématiques dans les tributaires.

 

Suivi :


Au cours de l’hiver, des stratégies d’intervention sont élaborées selon les situations problématiques et, s’il y a lieu, des correctifs seront mis en place au cours de l’été suivant.

D'où provient le phosphore ?

 

Sources naturelles :

  1. Assise géologique (type de roche) et pédologique (sol) ;

  2. Déjections animales et décomposition de la matière organique ;

  3. Milieux naturels (forêts et milieux humides).

 

Sources anthropiques (liées aux activités humaines) :

  1. Sources directes :

    1. Engrais et fertilisants chimiques ou naturels ;

    2. Eaux usées domestiques ;

    3. Produits de nettoyage avec phosphate.

 

Facteurs favorisant l’exportation :

  1. Déboisement dans le bassin versant du lac et dans la bande riveraine ;

  2. Érosion des rives ;

  3. Fossés de drainage routiers mal aménagés.

Pourquoi analyser le phosphore?

 

Le phosphore total est l’élément nutritif dont la teneur limite ou favorise habituellement la croissance des algues et des plantes aquatiques. Il y a un lien entre la concentration de phosphore, la productivité d’un lac et son niveau trophique. Les lacs eutrophes ont une forte concentration de phosphore.


Source : Développement durable, Environnement et Parcs, Gouvernement du
Québec

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